| |
Prairie sous-vosgienne
Cet espace découvert, aménagé par l'homme, a été gagné
sur les forêts. Après la pousse du printemps, la prairie est fauchée. Le
fourrage obtenu par séchage sert de nourriture en hiver aux animaux
herbivores de la ferme. En automne, la fauche du "regain" terminée, le pré
peut devenir pâture. Les plantes herbacées, en particulier les graminées et
les légumineuses donnent aux prairies leur physionomie. A la belle saison,
la variété des odeurs et les corolles multicolores des fleurs attirent de
nombreux insectes butineurs, papillons et mouches, cétoines, abeilles et
bourdons récolteurs de pollen et de nectar. N'oublions pas les mangeurs de
feuilles et de tiges (par exemple les chenilles), les suceurs de sève
(punaises et pucerons), les dévoreurs de racines et de bulbes comme le
campagnol terrestre.
|
|
|
Des prédateurs, comme les araignées,
capturent les insectes, les fourmis attaquent de jeunes araignées, des
mouches à l'éclosion ; elles se régalent aussi du miellat des pucerons.
Là-bas, sur un piquet une buse est postée, dès la tombée de la nuit
chouette-hulotte et moyen-duc sortant de la pessière, survolent la prairie,
renard et hermine silencieux sont aussi en chasse : chacun apprécie le
campagnol ! Des relations et des réseaux alimentaires multiples se créent et
se défont au fil des saisons et de l'action humaine, tout estpOL tant en
parfait équilibre
|
|