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Un petit torrent : LA MADELEINE |
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Cette petite rivière prend sa source dans le massif du
Baerenkopf à environ 850 mètres d'altitude.
La déclivité provoque un courant rapide, les blocs et les
galets créent une succession de petites cascades qui contribuent à une bonne
oxygénation de l'eau.
La température est toujours très fraîche, été comme
hiver.
La rareté des habitations en amont d'Etueffont fait que
le cours supérieur est indemne de toute pollution. Ces constats nous amènent
à classer cette rivière en première catégorie qui est caractérisée notamment
par la présence des salmonidés, les truites constituent un peuplement
naturel et principal, elles sont accompagnées de saumon de fontaine,
récemment introduits, de chabot et de l'écrevisse "pied blanc".
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De nombreux petits ruisseaux appelés "gouttes"
constituent autant de frayères pour les truites sédentaires et les plus
grosses qui remontent des rivières de plaine.
La vallée de La Madeleine constitue une sorte de
sanctuaire.
La faune sauvage y est bien représentée, les mammifères y
sont nombreux : martre, blaireau, renard, chevreuil, sanglier, cerf,.....
Il n'y a pas si longtemps, la grande silhouette du coq de
bruyère hantait encore les flancs du Fayé, de la Tête Le Moine ou du
Baerenkopf.
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Le cincle plongeur, le martin-pêcheur, la
bergeronnette des ruisseaux sont des hâtes familiers tout au long du
cours de La Madeleine.
Les berges sont, en dehors des agglomérations,
peuplées de frênes, de vernes, parfois d'érables mais aussi de
charmilles et de noisetiers. Les roseaux, la reine-des-prés, le pétasite
sont présents. La renouée du Japon, plante introduite et envahissante, a
également colonisé, ça et là, les rives du ruisseau.
La force hydraulique de ce petit torrent a été
utilisée autrefois à Etueffont pour actionner une scierie ainsi que deux
moulins.
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